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24H Nürburg : Fabrice Reicher rêve d'égaler le record de Henri Pescarolo

24H Nürburgring
2 mai. 2017 • 12:00
par
lm@endurance-info.com
Fan inconditionnel des 24 Heures du Nürburgring depuis deux décennies, le Parisien Fabrice Reicher en sera, fin mai, à sa 17e participation. Une participation qui s'effectuera, pour la 3e année consécutive, sur la BMW 1M du Leutheuser Racing et ce en compagnie de son compatriote Dominique Nury, de l'Allemand Harald Rettich et de l'Autrichien Richard Purtscher."C'est évidemment une bonne chose que de disputer cette épreuve mythique pour la 3e fois de suite avec la même monture et les même équipiers. D'autant que la course qualificative s'est déroulée à merveille pour nous et que je suis ravi d'avoir pu descendre mes chronos. Il en va de même pour Harald Rettich qui, lui aussi, a bien progressé! Ce qui est de bon augure pour le double tour d'horloge!"
Seul bémol: l'agressivité en piste! En effet, comme beaucoup avant lui, Fabrice regrette le peu de respect que témoignent les cadors de la discipline envers les amateurs dans le sens le plus noble du terme. "Depuis l'avènement de la catégorie GT3 il y a de plus en plus de voitures d'usine ou assimilées en piste, la plupart étant conduites par de jeunes pilotes professionnels pour le moins fougueux. Ces derniers n'en ont cure des "petites" voitures et n'hésitent pas à aller au contact si l'on ne s'écarte pas rapidement de la trajectoire. Et c'est bien évidemment très regrettable! Lors de la course qualificative, vu qu'il n'y avait "que" 100 voitures en piste, le trafic n'était pas très dense, en revanche, durant les 24h, ce sera une autre paire de manches! J'en serai à ma 17e participation et de fait l'an prochain j'aurai le plaisir de voir mon nom gravé dans l'annuel des 24 Heures ! Et j'en suis assez fier car nous sommes vraiment une minorité de non-Allemands à y figurer. Ce serait bien d'atteindre les 20 participations mais mon rêve ultime serait d'atteindre le chiffre 33 tout comme l'illustre Henri Pescarolo aux 24 Heures du Mans!"C'est tout le mal que nous lui souhaitons...
 

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