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Vincent Vosse (WRT) : "Une édition des 24 Heures de Spa dont nous nous souviendrons"
1 aoû. 2017 • 15:00
Pour la première fois depuis 2010, le Belgian Audi Club Team WRT n’a pas connu le podium aux Total 24 Heures de Spa.Vincent Vosse, team principal, dresse logiquement un bilan mitigé de cette 69e édition : « Tout d’abord, je voudrais féliciter nos collègues de Saintéloc, qui ont fait un fantastique boulot et qui méritent cette victoire. C’est génial de voir Audi gagner de nouveau à Spa et de faire partie de ce succès avec deux voitures dans le top 6. Mais, pour être honnête, nous sommes aussi très déçus de ne pas être sur le podium pour la première fois depuis 2010 et d’avoir perdu si tôt dans la course trois de nos voitures. Mais c’est aussi ça le sport automobile. Nous sommes frustrés parce que nous avions un bon rythme, notre stratégie était bonne, nous étions en lutte pour la victoire pratiquement jusqu’à la fin et tout le monde dans l’équipe a donné le maximum. Nous devons comprendre pourquoi nous étions moins performants dimanche matin après une magnifique nuit. Ça a été l’une des bagarres les plus intenses à Spa et ce sont vraiment des détails qui ont fait la différence. Il faut saluer SRO, dont le travail a permis de voir autant de vainqueurs potentiels. C’est une édition dont nous nous souviendrons et qui rentre dans la légende des Total 24 Hours of Spa. »
L’écurie belge a tout de même ramené deux Audi R8 LMS dans le top 6 avec Mies/de Phillippi/Vervisch, cinquièmes devant Garcia/Müller/Rast. Le trio Fässler/Lotterer/Vanthoor n’a pu faire mieux qu’une 11e place. Les trois autres Audi n’ont pas vu le damier. La #3 de Caygill/Mayr-Melnhof/Lyons a terminé sa course à la chicane de l’Arrêt de Bus après que Jonathan Venter se soit fait percuter par une Mercedes en perdition. La #6 de Richlemi/Tréluyer/Berthon s’est arrêtée au même endroit suite à un problème électrique dans la 4e heure. Quant à la #17 de Dennis/Leonard/Green, elle a dû rester en bord de piste entre Pouhon et Bruxelles après deux heures de course, Jamie Green s’accrochant avec un autre concurrent.
« Il y a évidemment une certaine déception car j’espérais au moins monter sur le podium » admettait Fred Vervisch, 5e de l’épreuve. « Ce fut une course très difficile, physiquement et mentalement, avec un niveau terriblement relevé. Il fallait être à 100% tout le temps, ne jamais rien lâcher. J’ai l’impression d’avoir donné le maximum lors de chaque tour, lors de chaque virage. Mais quelques détails ont fait la différence… Nous avions un rythme moins élevé le dimanche avec des pneus qui se dégradaient plus vite que prévu et nous avons aussi perdu du temps lors d’une neutralisation avec un pilote croyant que l’on était toujours en mode "Full Course Yellow" au lieu de rejoindre le peloton derrière la voiture de sécurité. Cela nous a coûté au moins un demi-tour. A ce niveau, il est très difficile de revenir après ça… Mais bon, ça fait partie de la course. Bravo à SRO pour la Balance de Performance, qui a permis à autant de constructeurs et d’équipages de se battre pour la victoire. » Dries Vanthoor retient une course compliquée pour sa deuxième participation à la classique belge : « Je suis en effet déçu. Nous n’avons pas eu de chance avec ce problème de freins qui nous a fait perdre plus de quatre tours très tôt dans la course. Mais nous n’avons jamais baissé les bras et nous nous sommes battus jusqu’au bout. Nous terminons finalement 11e, soit juste à la porte des points. Mais j’ai, une fois de plus, beaucoup appris ! Marcel et André m’ont guidé pour que je reste calme et patient, notamment après les essais qualificatifs où nous avons manqué de très peu la Superpole (pour… 4/1000e de seconde, NDLR). Ils m’ont ensuite poussé pour que je garde ma motivation au top en sachant que tout peut arriver. Nous voulions montrer que nous étions rapides et que nous aurions pu nous battre au minimum pour un top 5. C’est ce que nous avons fait et je pense que l’on peut dire que chacun a fait un travail remarquable. À l’exception des 24 Heures du Mans, j’ai l’impression que la réussite n’est pas de mon côté cette année. Mais, avec Marcel, nous allons tout faire pour inverser la tendance dès le prochain meeting de la Blancpain GT Series Sprint Cup, sur le circuit du Hungaroring. »
L’écurie belge a tout de même ramené deux Audi R8 LMS dans le top 6 avec Mies/de Phillippi/Vervisch, cinquièmes devant Garcia/Müller/Rast. Le trio Fässler/Lotterer/Vanthoor n’a pu faire mieux qu’une 11e place. Les trois autres Audi n’ont pas vu le damier. La #3 de Caygill/Mayr-Melnhof/Lyons a terminé sa course à la chicane de l’Arrêt de Bus après que Jonathan Venter se soit fait percuter par une Mercedes en perdition. La #6 de Richlemi/Tréluyer/Berthon s’est arrêtée au même endroit suite à un problème électrique dans la 4e heure. Quant à la #17 de Dennis/Leonard/Green, elle a dû rester en bord de piste entre Pouhon et Bruxelles après deux heures de course, Jamie Green s’accrochant avec un autre concurrent.
« Il y a évidemment une certaine déception car j’espérais au moins monter sur le podium » admettait Fred Vervisch, 5e de l’épreuve. « Ce fut une course très difficile, physiquement et mentalement, avec un niveau terriblement relevé. Il fallait être à 100% tout le temps, ne jamais rien lâcher. J’ai l’impression d’avoir donné le maximum lors de chaque tour, lors de chaque virage. Mais quelques détails ont fait la différence… Nous avions un rythme moins élevé le dimanche avec des pneus qui se dégradaient plus vite que prévu et nous avons aussi perdu du temps lors d’une neutralisation avec un pilote croyant que l’on était toujours en mode "Full Course Yellow" au lieu de rejoindre le peloton derrière la voiture de sécurité. Cela nous a coûté au moins un demi-tour. A ce niveau, il est très difficile de revenir après ça… Mais bon, ça fait partie de la course. Bravo à SRO pour la Balance de Performance, qui a permis à autant de constructeurs et d’équipages de se battre pour la victoire. » Dries Vanthoor retient une course compliquée pour sa deuxième participation à la classique belge : « Je suis en effet déçu. Nous n’avons pas eu de chance avec ce problème de freins qui nous a fait perdre plus de quatre tours très tôt dans la course. Mais nous n’avons jamais baissé les bras et nous nous sommes battus jusqu’au bout. Nous terminons finalement 11e, soit juste à la porte des points. Mais j’ai, une fois de plus, beaucoup appris ! Marcel et André m’ont guidé pour que je reste calme et patient, notamment après les essais qualificatifs où nous avons manqué de très peu la Superpole (pour… 4/1000e de seconde, NDLR). Ils m’ont ensuite poussé pour que je garde ma motivation au top en sachant que tout peut arriver. Nous voulions montrer que nous étions rapides et que nous aurions pu nous battre au minimum pour un top 5. C’est ce que nous avons fait et je pense que l’on peut dire que chacun a fait un travail remarquable. À l’exception des 24 Heures du Mans, j’ai l’impression que la réussite n’est pas de mon côté cette année. Mais, avec Marcel, nous allons tout faire pour inverser la tendance dès le prochain meeting de la Blancpain GT Series Sprint Cup, sur le circuit du Hungaroring. »
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