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Nathanaël Berthon : "J'ai à cœur de réussir avec Rebellion Racing !"

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WEC
18 fév. 2019 • 12:00
par
David BRISTOL
Nathanael Berthon vient d'être annoncé au sein de l'équipe Rebellion Racing qui roule en LMP1 en WEC. Il sera sur la Rebellion R13 Gibson #3 en compagnie de Gustavo Menezes et Thomas Laurent. De passage au Trophée Andros lors de la Super Finale au Stade de France, le Français est revenu sur son retour en endurance. On vous a vu pour la dernière fois en ELMS au sein de l’équipe Panis-Barthez Compétition. Pourquoi ne pas avoir continué en endurance en 2018 ?« En 2017, je suis sorti d’une bonne saison avec Panis-Barthez Compétition en ELMS. Malheureusement, nous n’avons pas à joindre les "deux bouts" pour la saison suivante. Nous venions de signer une pole à Portimão et j’avais à cœur de continuer avec l’écurie. Cependant, cela n’a pas pu se faire. Je suis toujours très proche de l’équipe, Olivier Panis s’occupe toujours de moi. Puis, j’ai eu l’opportunité de faire Spa et les 24 Heures du Mans pour DragonSpeed. Sur le papier, c’était un bon package avec l’ORECA 07 en compagnie de Pastor Maldonado, pilote reconnu, et Roberto Gonzalez qui va vite. »Vous avez disputé les 24 Heures du Mans l'an dernier au sein de DragonSpeed avec l’ORECA 07 LMP2 #31. Quels souvenirs en gardez-vous ?« Ce fut énormément de bonheur. L’accord s’est fait très tard et j’étais vraiment très content de faire Le Mans. Je me suis retrouvé dans une voiture extrêmement rapide, facile à piloter et ça m’a permis de faire une belle prestation, sans faire d’erreur. J’ai même réussi à faire le meilleur temps en course (en 3:27.200 et il a aussi été le plus rapide lors de la Journée Test, ndlr). Un tout petit peu de frustration cependant car nous avions la possibilité de faire un très bon résultat. Nous avons eu quelques soucis mécaniques et sorties de route qui nous ont coûté du temps. Nous pouvions faire mieux, mais je n'en garde que du positif car c’est la première fois que j’avais une voiture aussi compétitive au Mans. Ce fut juste génial ! »Comment se sont faits les contacts avec Rebellion Racing ?« C’est à l’initiative d’Olivier Panis qui a engagé les discussions avec Calim Bouhadra, Vice President de Rebellion Group, donc un grand merci à lui. Je suis ravi de rejoindre cette écurie et, en plus, j’ai signé pour un an et demi. C’est moins précaire que ce que j’ai pu avoir par le passé, je vais pouvoir prendre mes marques dans l’équipe. Le fait qu’une structure comme Rebellion Racing me fasse confiance me fait très plaisir. C’est du LMP1, j’ai vraiment à cœur de faire du bon travail avec eux. J’ai une voiture capable de se battre aux avant-postes, jouer une victoire potentiel au Mans. Évidemment, il y a Toyota qui est largement au dessus sur tous les plans, mais en Endurance, tout peut arriver. Nous nous battrons aussi contre les autres équipes LMP1. En tout cas, nous avons un rôle de challenger et c’est une vraie source de motivation. »Comment appréhendez-vous la manche des 1000 Miles de Sebring sur un circuit que vous ne connaissez pas ?« Je n’ai pas encore eu la chance de piloter la voiture, je le ferai dans un peu plus de deux semaines, déjà à Sebring pour des essais avant la course. Je ne connais pas ce tracé, j’ai échangé avec deux, trois copains qui étaient en essais là bas il y a peu de temps. Ils m’ont dit qu'il fallait bien me préparer, qu’ils avaient mal au dos, mal aux fesses après leurs tests et que je devais faire un bon siège avant d’y aller (rire). »Connaissez-vous vos deux coéquipiers ?« Thomas Laurent dans le monde de l’endurance est très connu. Nous nous sommes rencontrés il y a peu de temps. Je connais Gustavo (Menezes) depuis un peu plus longtemps car il était le coéquipier de Stéphane Richelmi (chez Signatech Alpine), un ami très proche. Nous avons déjà eu l’occasion de passer quelques jours à Monaco chez Stéphane et nous avons appris à nous connaître. Ce sont deux personnes que j’apprécie vraiment, il y a déjà une bonne cohésion d’équipe, il n’y aura pas de problème… »Allez-vous continuer en WTCR cette saison (chez Comtoyou Racing sur une Audi RS 3 LMS) ?« C’était une possibilité cet hiver de faire les deux championnats en parallèle. Il y avait juste un clash entre Macao en WTCR et Shanghai en WEC. Pour moi, il était hors de question de rater une course en LMP1 car c’est mon programme principal. Nous avons discuté et j’ai préféré me concentrer uniquement sur mon programme WEC pour faire le meilleur travail possible. Je veux vraiment réussir avec Rebellion Racing. »

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