Auto

Mirko Bortolotti (Grasser Racing Team) : "Il fallait survivre en piste"

Featured
IMSA
28 jan. 2019 • 17:36
par
lm@endurance-info.com
Quand on connaît le niveau de compétitivité de la catégorie GTD en WeatherTech SportsCar Championship, ramener une montre Rolex deux années de suite est tout sauf évident. Mirko Bortolotti, Rolf Ineichen et Rik Breukers peuvent maintenant en porter une à chaque poignet, contrairement à Christian Engelhart qui n'était pas dans la Lamborghini Huracan GT3 victorieuse en janvier 2018. Mirko Bortolotti a une nouvelle fois montré qu'il faisait partie des meilleurs pilotes de la planète GT3."Cette victoire est très spéciale", nous a déclaré Mirko Bortolotti à l'arrivée. "J'aime beaucoup cette course, l'atmosphère qu'il y a autour, les fans, le pays. Gagner en 2018 était déjà particulier car c'était la toute première victoire d'une Lamborghini sur une course de 24 heures. Revenir sur cette épreuve mythique avec cette nouvelle auto n'était pas forcément synonyme de victoire. Débuter par un nouveau succès aux 24 Heures de Daytona est quelque chose de très fort pour moi. Je suis fier et très content de tout le travail accompli par Lamborghini Squadra Corse et Grasser Racing Team. Christian (Engelhart) n'était pas avec nous l'an passé et je lui avais dit qu'on reviendrait ensemble pour la gagner." L'équipage de la Lamborghini Huracan GT3 Evo n'a pas eu la partie facile, notamment avec plusieurs pénalités infligées à la #11, dont une de 3.40 mn en début de course. "Dans notre malheur, nous avons eu la chance que cette pénalité arrive en début de course", sourit le pilote officiel Lamborghini Squadra Corse. "Nous avons pu revenir dans le jeu pour la course en tête en restant en dehors des problèmes. Pas mal de nos concurrents sont partis à la faute. Les Ferrari étaient plus rapides sur le sec." Mirko Bortolotti a pu juger la version Evo de l'Huracan à Daytona face au modèle précédent : "La voiture est bien meilleure même si le modèle précédent donnait déjà satisfaction. Lamborghini Squadra Corse a beaucoup travaillé sur le plan de l'aéro. L'auto est bien plus facile à piloter pour les gentlemen. On savait de toute façon que la base était solide."Les conditions météorologiques désastreuses ont forcément joué un rôle dans la victoire de Grasser Racing Team : "C'était une vraie course contre tout le monde et contre la météo. La chose principale à faire était de survivre en piste. Nous avons connu des hauts et des bas. Par moment, la piste était très dangereuse et piégeuse. L'avantage des GTD est d'avoir l'ABS, ce qui fait que nous étions même plus à l'aise que les GTLM sous la pluie. La fin de course était un peu une loterie qui a tourné en notre faveur."

Commentaires

Connectez-vous pour commenter l'article