Auto
Le circuit de Sebring vu par Sébastien Buemi
24 fév. 2019 • 16:06
Le site officiel du FIA WEC a demandé à plusieurs pilotes de parler du circuit de Sebring en vue de la visite du championnat en Floride dans trois semaines (le 15 mars) pour la course des 1000 Miles.Le champion du monde WEC 2014, Sébastien Buemi, s’est prêté au jeu. Le pilote suisse connait bien le tracé puisqu’il a disputé les 12 Heures de Sebring en 2017 au volant d’une ORECA 07 engagée par Rebellion Racing (voir photo ci-dessous). Malheureusement, ses deux coéquipiers, Neel Jani et Nick Heidfeld, et lui n’avaient pas pu terminer !
L’équipe Toyota Gazoo Racing, actuellement en tête du championnat WEC, est venue au mois de février effectuer trois jours d’essais afin de se familiariser avec ce circuit tellement atypique fait de dalles de béton et de bosses. Sébastien Buemi a repris contact avec le tracé floridien…"J'adore venir à Sebring. Le circuit me plait parce que c'est l'un de ces tracés à l'ancienne, où l'on peut piloter de nombreuses manières différentes. On peut passer plus ou moins fort sur les vibreurs, on peut virer large ou rester à l'intérieur... Je crois que plus on conduit, plus on apprend, alors que sur les circuits de nouvelle génération, il n'y a qu'une trajectoire et c'est tout. Il n'y a pas tant de variations possibles.A Sebring, il y a du béton, de l'asphalte, c'est très bosselé, les vibreurs sont destructeurs. Il faut être extrêmement pointu dans son pilotage, et ce à tous les niveaux. Le circuit offre des expériences différentes presque tour après tour. On change de trajectoire pour s'assurer que l’on peut monter les rapports sans être sur un gros vibreur. De très, très nombreux éléments qui, en tant que pilote, représentent un vrai défi.
Il y a quelques lignes blanches qui sont si anciennes qu'elles sont noires. La nuit, on ne les voit même plus. Sur les nouveaux circuits, cette ligne blanche est parfaite, elle est réfléchissante lorsqu’il fait sombre, ce qui permet de voir très facilement les bords de piste. Mais à Sebring, wow, c'est très dur, mais quoiqu'il en soit, j'adore vraiment ça !"
L’équipe Toyota Gazoo Racing, actuellement en tête du championnat WEC, est venue au mois de février effectuer trois jours d’essais afin de se familiariser avec ce circuit tellement atypique fait de dalles de béton et de bosses. Sébastien Buemi a repris contact avec le tracé floridien…"J'adore venir à Sebring. Le circuit me plait parce que c'est l'un de ces tracés à l'ancienne, où l'on peut piloter de nombreuses manières différentes. On peut passer plus ou moins fort sur les vibreurs, on peut virer large ou rester à l'intérieur... Je crois que plus on conduit, plus on apprend, alors que sur les circuits de nouvelle génération, il n'y a qu'une trajectoire et c'est tout. Il n'y a pas tant de variations possibles.A Sebring, il y a du béton, de l'asphalte, c'est très bosselé, les vibreurs sont destructeurs. Il faut être extrêmement pointu dans son pilotage, et ce à tous les niveaux. Le circuit offre des expériences différentes presque tour après tour. On change de trajectoire pour s'assurer que l’on peut monter les rapports sans être sur un gros vibreur. De très, très nombreux éléments qui, en tant que pilote, représentent un vrai défi.
Il y a quelques lignes blanches qui sont si anciennes qu'elles sont noires. La nuit, on ne les voit même plus. Sur les nouveaux circuits, cette ligne blanche est parfaite, elle est réfléchissante lorsqu’il fait sombre, ce qui permet de voir très facilement les bords de piste. Mais à Sebring, wow, c'est très dur, mais quoiqu'il en soit, j'adore vraiment ça !"
Commentaires
Connectez-vous pour commenter l'article