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Julien Andlauer (Dempsey-Proton Racing) : "Pour briller, il faudra être régulier"

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4 juin. 2018 • 17:28
par
lm@endurance-info.com
A 18 ans, Julien Andlauer est le benjamin des 24 Heures du Mans pour trois petites heures face à Phil Hanson. Suivi de près par Porsche, le champion de la Porsche Carrera Cup France donnait une interview à un quotidien régional il y a deux ans en expliquant son souhait de rejoindre la marque Porsche et de disputer les 24 Heures du Mans. A 16 ans, cela peut paraître ambitieux mais deux ans plus tard, Julien Andlauer est bien au départ des 24 Heures du Mans sur une Porsche 911 RSR avec à la clé le meilleur chrono de la Journée Test dans la classe GTE-Am.Avec un père à la tête d'un club de karting et un parrain qui n'est autre que Sébastien Philippe, Julien Andlauer a très vite bercé dans le monde du sport automobile. Malgré une ascension plus que rapide avec un triple programme (Cup France, Supercup, WEC) cette saison, le rookie a gardé les pieds sur terre. Rapide, disponible, souriant, Julien Andlauer a tout pour réussir."J'étais très excité à l'idée de venir rouler sur le grand Circuit des 24 Heures du Mans", nous a déclaré Julien Andlauer. "Je connaissais l'endroit pour y avoir roulé l'an dernier en ouverture sur une course de Porsche Carrera Cup. La Journée Test a servi à prendre mes marques, le rythme s'est amélioré au fil de la journée et nous terminons les essais en haut de la feuille des temps. Le trafic est différent de ce que j'ai connu jusqu'à maintenant. Le plateau en GTE-Am est conséquent et pour briller, il faudra être régulier."Pour ses débuts aux 24 Heures du Mans, Julien Andlauer fait cause commune avec Matt Campbell et Christian Ried sur la Porsche 911 RSR #77 du Dempsey-Proton Racing."On a la vitesse", poursuit le pilote de la #77."L'équipe a recueilli pas mal de données même s'il ne faut surtout pas s'enflammer car la journée a permis à tout le monde de prendre ses marques. Ce qui est sûr, c'est que la Porsche 911 RSR est une auto de rêve qui n'est pas si compliquée que cela à rouler. Si on prend soin d'elle, elle prend soin de nous (rires). Je me suis vite habitué à l'aéro."Julien Andlauer peut profiter des conseils d'une équipe Proton qui connaît bien Le Mans, mais aussi ceux de Patrick Pilet qui a bien oeuvré pour que le Français rejoigne le programme Porsche Scholarship. "Je prends tous les conseils qu'on me donne", s'amuse Andlauer. "Il faut bien écouter ceux qui connaissent tous les rouages de cette course. J'ai aussi questionné les grands (il fait référence aux pilotes officiels Porsche, ndlr). Ma course en 2017 en Cup ne m'avait pas très bien réussi car j'étais parti dernier pour finir 24e sur 54."Quand on demande à Julien Andlauer quelle partie il préfère, sa réponse est simple : "L'arrivée dans les virages Porsche est assez impressionnante. J'avoue que la partie avant d'attaquer le Tertre Rouge n'est pas si évidente que cela. Par chance, le simulateur chez AOTech m'a bien aidé pour tout ce qui concerne les procédures. J'ai passé ma journée du dimanche à travailler principalement sur moi-même et non pas à regarder la concurrence. Comme tout compétiteur, on veut gagner ces 24 Heures du Mans."

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