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DragonSpeed aux États-Unis avec un programme en IndyCar Series

Divers
17 déc. 2018 • 17:30
par
David BRISTOL
DragonSpeed va disputer cinq manches d'IndyCar Series en 2019 dont la 103e édition des 500 Miles d’Indianapolis en mai.L’écurie d’Elton Julian fera ses débuts dans la série IndyCar avec un nouveau châssis Dallara mué par un moteur Chevrolet et piloté par Ben Hanley. Même si le Britannique de 33 ans roule depuis quelques années en endurance, il ne faut pas oublier qu’il est d’abord passé par la monoplace : Formule Renault 3.5 de 2005 à 2007 (vice champion la dernière année), GP2 Series, Superleague Formula, Euroseries 3000. L'ancien protégé de Renault F1 Team de 2006 à 2008 fera ses débuts sur piste lors des essais officiels IndyCar Series de pré-saison sur le Circuit des Amériques, à Austin, les 12 et 13 février.Outre les mythiques 500 Miles d'Indianapolis, DragonSpeed disputera les manches de Saint-Pétersbourg, Barber Motorsports Park, Road America et Mid-Ohio. L’équipe devrait s’engager en IndyCar Series sur l’intégralité de la saison 2020.Elton Julian, directeur de l'équipe, a déclaré : "L’IndyCar Series est en pleine ascension grâce à la qualité des courses produites par la réglementation en vigueur. Les fans le voient, les équipes le voient, les fabricants et les sponsors le voient, et je pense que NBC l'a vu quand ils ont décidé d'assurer la couverture télévisée. Avec autant d'intérêt de la part des nouveaux venus, nous sommes vraiment reconnaissants envers l’IndyCar pour son soutien à notre candidature et à Chevrolet pour avoir fait de la place pour nous dans leur programme moteur. Les dernières saisons d'endurance nous ont donné une plate-forme intensive pour développer nos compétences en termes de préparation, d'ingénierie de course, d’arrêts au stand et de stratégique. Nous avons aussi de solides références en monoplace dans l'équipe, le rythme de Ben et son sens du détail exceptionnel pour les réglages et les pneus devraient être un grand atout. Rien de tout cela ne doit minimiser la difficulté du défi à venir car l'IndyCar est la série la plus difficile que nous ayons jamais disputée, avec la plus grande course du monde comme pièce maîtresse. J'ai beaucoup de confiance dans le talent et l'esprit des gens que nous avons réunis".Cependant, l'équipe américaine n’en délaisse pas pour autant l’endurance car on la verra aussi sur le sol américain en janvier prochain lors des 24 Heures de Daytona avec deux ORECA 07 LMP2 (l'une pour Nicolas Lapierre, Henrik Hedman et Ben Hanley, l'autre pour Pastor Maldonado et Roberto Gonzalez) et lors de la 6e manche de la Super Saison WEC, les 1000 Miles de Sebring en mars, avec sa LMP1 (BR1 Gibson #10) et sa LMP2 (ORECA 07 #31). Ces deux autos feront ensuite le déplacement à Spa et aux 24 Heures du Mans en juin.

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