Auto
Christian Ried (Proton Competition) : "Gagner au Mans a été très spécial"
27 oct. 2018 • 20:15
Christian Ried est un team principal heureux. Lui qui dirige depuis des années l'écurie Proton Compétition, il est en passe de devenir champion ELMS Equipes dans quelques heures lors de la finale à Portimão. Il est aussi en tête des championnats Equipes et Pilotes WEC dans la classe GTE-Am et a remporté il y a quelques mois les 24 Heures du Mans avec l'Australien Matt Campbell et le Français Julien Andlauer.Comment se passe votre Super Saison WEC ?« Jusqu’à maintenant, c’est une plutôt bonne saison pour nous avec, entre autres, la victoire au Mans. Nous prenons vraiment du plaisir car la bagarre est présente tout comme la performance, je suis donc optimiste pour le reste de la Super Saison ! »Qu'est-il arrivé à vos voitures qui ont été pénalisées lors des 6 Heures de Fuji ?« Nos ravitaillements essence ont été trop rapides et nous avons donc reçu une pénalité pour ce problème. »Pensez vous que c’était justifié ?« Pour être tout à fait honnête, oui, je le pense ! »
Un des meilleurs moments de votre saison reste votre victoire aux 24 Heures du Mans. S'agit-il du meilleur moment de votre carrière ? "Gagner les 24 Heures du Mans a été, il est vrai, très spécial. J'ai essayé de remporter cette course à plusieurs reprises sans y parvenir et, cette année, tout s'est bien passé. Ce fut un vrai bon moment ! Ensuite, il est difficile pour moi de dire si c'est le meilleur de ma carrière. J'ai déjà vécu pas mal de belles choses comme remporter les 24 Heures du Mans en 2010 en tant qu'équipe (Team Felbermayr-Proton avec une Porsche 911 GT3 RSR pour Richard Lietz, Marc Lieb et Wolf Henzler, ndlr), mais il est sûr que cette victoire 2018 restera parmi les meilleures." 
Vous partagez le volant avec le jeune français Julien Andlauer. Quel est votre regard sur ce pilote ? "Je dois dire que j'étais un peu effrayé au début de la saison d'avoir un pilote aussi jeune, il n'avait que 18 ans, et sans aucune expérience de l'endurance, en particulier avec le trafic. Il s'est très bien comporté, a beaucoup appris et il va vite. Il a vraiment fait du très bon travail aux 24 Heures du Mans. Je prends beaucoup de plaisir à rouler avec lui et Matt Campbell (23 ans), ce sont deux bons mecs."Dressez-vous le même bilan positif en ELMS ? "Bien sûr car j'estime que là aussi la saison a été bonne. Avec les deux autos, nous réussissons trois 2e places et signons une victoire au Red Bull Ring avec la #88. Nous sommes en tête du championnat alors qu'il ne reste plus que la course de Portimão. Nous avons manqué un peu de chance sur certaines épreuves et tout peut arriver lors de la finale. Nous avons toujours été dans le coup, la vitesse et la performance étaient là, donc je suis plutôt satisfait ! Il ne reste plus qu'à décrocher le titre ! "
Qu'est ce qui va faire la différence avec les Ferrari 488 GTE de JMW Motorsport et de Spirit of Race dans quelques heures ? "Ce sera comme d’habitude : rester en dehors de tout souci, ce qui ne sera pas facile, surtout ici, sur un tracé où il est difficile pour les LMP2 de doubler les LMP3 et les GTE. Si on ne fait pas d'erreur, nous verrons bien comment adapter notre stratégie. "Quels sont vos projets pour 2019 ? "Je ne sais pas trop encore ! Bien entendu, il y aura le reste de la Super Saison WEC à disputer jusqu'aux prochaines 24 Heures du Mans. Au niveau de l'ELMS, le projet est de pouvoir continuer tout comme en WEC après la Super Saison. Nous disposons d'un total de quatre Porsche 911 RSR, nous devrions repartir sur les mêmes bases qu'en 2018 avec deux autos dans chaque." 
Un des meilleurs moments de votre saison reste votre victoire aux 24 Heures du Mans. S'agit-il du meilleur moment de votre carrière ? "Gagner les 24 Heures du Mans a été, il est vrai, très spécial. J'ai essayé de remporter cette course à plusieurs reprises sans y parvenir et, cette année, tout s'est bien passé. Ce fut un vrai bon moment ! Ensuite, il est difficile pour moi de dire si c'est le meilleur de ma carrière. J'ai déjà vécu pas mal de belles choses comme remporter les 24 Heures du Mans en 2010 en tant qu'équipe (Team Felbermayr-Proton avec une Porsche 911 GT3 RSR pour Richard Lietz, Marc Lieb et Wolf Henzler, ndlr), mais il est sûr que cette victoire 2018 restera parmi les meilleures." 
Vous partagez le volant avec le jeune français Julien Andlauer. Quel est votre regard sur ce pilote ? "Je dois dire que j'étais un peu effrayé au début de la saison d'avoir un pilote aussi jeune, il n'avait que 18 ans, et sans aucune expérience de l'endurance, en particulier avec le trafic. Il s'est très bien comporté, a beaucoup appris et il va vite. Il a vraiment fait du très bon travail aux 24 Heures du Mans. Je prends beaucoup de plaisir à rouler avec lui et Matt Campbell (23 ans), ce sont deux bons mecs."Dressez-vous le même bilan positif en ELMS ? "Bien sûr car j'estime que là aussi la saison a été bonne. Avec les deux autos, nous réussissons trois 2e places et signons une victoire au Red Bull Ring avec la #88. Nous sommes en tête du championnat alors qu'il ne reste plus que la course de Portimão. Nous avons manqué un peu de chance sur certaines épreuves et tout peut arriver lors de la finale. Nous avons toujours été dans le coup, la vitesse et la performance étaient là, donc je suis plutôt satisfait ! Il ne reste plus qu'à décrocher le titre ! "
Qu'est ce qui va faire la différence avec les Ferrari 488 GTE de JMW Motorsport et de Spirit of Race dans quelques heures ? "Ce sera comme d’habitude : rester en dehors de tout souci, ce qui ne sera pas facile, surtout ici, sur un tracé où il est difficile pour les LMP2 de doubler les LMP3 et les GTE. Si on ne fait pas d'erreur, nous verrons bien comment adapter notre stratégie. "Quels sont vos projets pour 2019 ? "Je ne sais pas trop encore ! Bien entendu, il y aura le reste de la Super Saison WEC à disputer jusqu'aux prochaines 24 Heures du Mans. Au niveau de l'ELMS, le projet est de pouvoir continuer tout comme en WEC après la Super Saison. Nous disposons d'un total de quatre Porsche 911 RSR, nous devrions repartir sur les mêmes bases qu'en 2018 avec deux autos dans chaque." 
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